REVIEWS

"Certainement une grande découverte en 2009, je regrette de ne pas avoir pris connaissance de ce projet lorsqu'il est sorti en 2008. Il s'agit ici d'un groupe qui m'était relativement méconnu. Et pour dire ce que je vais dire, il faut vraiment m'avoir impressionné, car il s'agit ici pour moi de la plus grande surprise 2008. Mais je me répète, si vous vous fier à mon enthousiasme pour cet album, il s'agit d'un album très spécial, hors du commun, donc c'est quelque chose qui pourrait gêner beaucoup de monde à mon avis."


"Ultimi commenti dalla periferia, pochi commenti, ovvero tanti commenti. Tanti pensieri e tante idee moderne. Non importa dove, importa quando e come. Ultimi commenti stanchi, e soffocati da un gelido sorriso. Musica fredda, musica lenta, musica veloce come i pensieri che accompagnano le note di "La Lumière Ordinaire Du Jour". Respiri che precedono vampate improvvise di calore. Pentagramma che esplode, strumenti che modellano sentieri pericolosi. Strade trafficate che tracciano muri bagnati di sangue caldo. "Jour D'Avril" sperimenta, vuole dare un significato alle parole folk ed hip hop. I battiti sono cattivi, le parole suonano in francese e sono pesanti come nuvole in cièlo. Rare luci ed ombre affilate calpestano pensieri positivi. Héliodrome ruota differenti opinioni, corre su svariate correnti musicali per raggiungere un impossibile appagamento mentale. Crudo e malato." blog.libero.it

"Avec son accent québécois singulier, tout d'abord déroutant et complètement addictif à la longue, Héliodrome prend à la gorge l'auditeur et ne le lâchera plus jusqu'à la fin de la Lumière Ordinaire Du Jour, son premier album. Le duo de Montréal délivre 7 longs morceaux difficiles à classifier, entre hip-hop, poésie urbaine, slam, free-jazz, musique électronique et folk tribal. Il y'a de tout cela, mais encore beaucoup plus.

Héliodrome échappe au formatage conventionnel avec une liberté et une spontanéité qui compensent l'impression claustrophobe et cataclysmique que distille les textes impitoyables de Khyro. Poète et
rappeur, il lit, débite, déclame, déverse ses textes, sur un ton affecté et effrayant. Ses mots perforent, les images s'imposent comme des évidences définitives. Sommet de cette fusion alchimique avec la musique de son compère y.p.l. (autre activiste de la scène québécoise), le morceau L'Héliodrome rappelle l'effet produit par le premier album des anglais Superqueens : sombre, flippant, incisif, les mots débités prennent une tournure dramatique, loin de l'affectation suscitée par cet accent québécois si chantant, avec la musique, bâtie autour d'une boucle rythmique et de cuivres." (autresdirections.net)

"Exigeant, ambitieux, verbeux, sombre, le premier opus du duo montréalais Héliodrome nécessite plu-sieurs écoutes attentives avant de laisser sa marque. Tout au long des sept morceaux, Khyro (du défunt collectif Atach Tatuq) déroule ses textes introspectifs et incisifs marqués par la psychanalyse et la philosophie de Deleuze. De son côté, le compositeur et arrangeur YPL (tête pensante du Rosemo(u)nt Antiquartet) y va de trames sonores expérimentales et menaçantes à souhait, empruntant librement au folk et au free jazz. Bien que la réalisation approximative manque de relief et qu'une pincée d'épices supplémentaire." (Voir, 22/01/2009)

" C'est d'une porte grinçante, conduisant à un long corridor éclairé à la chandelle que l'on accède aux méandres de la pensée de Khyro, ancien Traumaturges et Atachtatuquien. Encadré par Scott Da Ros et Vid Cousins (Amon Tobin), son rap modelé par l'impro se sérigraphie ou free-jazz éclaboussant auquel ont participé Éric Gingras (Pas Chic Chic), Mélanie Auclair et Will Eizlini. On y "aérosole" quelques rimes arabes de Boikutt, américaines de Bleubird." (ICI, 06/11/2008)

" Le duo de Montréal (Khyro au micro et YPL aux machines et cordes) s'inspire ainsi autant du free jazz et des musiques ethniques que de la psychanalyse et la philosophie de Deleuze. Pensez à un Rocé ou Arm (le MC de Psykick Lyrikah) posant leurs rimes sur des instrumentaux sortis sur le label Sub Rosa, et vous ne serez pas très loin de la vérité..." (Vibrations 27/11/2008)

"Un album cérébral qui demande beaucoup d'attention. Il est même difficile de l'écouter dans son intégral-ité du premier coup, sans doute pour le côté sombre qu'est l'introspection, celle de Khyro (ex-Atach Tatuq). C'est au micro, qu'il nous livre des textes à saveurs thérapeutiques et nous emmène bien au-delà de la simple question: slam, hip hop, spoken world? d'autant plus que les compositions musicales d'YPL, aux machines et aux multiples instruments recherchés, sont fortement inspirés par le free jazz ou les musiques ethniques. La présence de Scott da Ross au drum, basse ou séquenceur n'est pas sans rappeler l'ambiance de Godspeed. En invité Bleubird, sur le morceau A l'ombre des deux tours...comprenez les cheminées du quartier Rosemont à Montréal. Plus un beau livret et l'envie de lire: l'anti-Oedipe." (Longueur D'ondes, février 2009)